
La vie de Saint Désiré est celle d’un pasteur qualifié de « rassembleur de ce qui était dispersé ». De prêtre à chancelier, puis évêque au VIe siècle, il s’est investi à une reconstruction à la fois sociale et spirituelle à l’époque mérovingienne marquée par le chaos dans lequel se trouvait Gaule, du fait de l’effondrement de l’empire romain.
Saint Désiré est né près de Soissons en 512. Il était prêtre quand il fut obligé d’accepter la lourde charge de chancelier, en d’autres termes, gardien du sceau royal, des fils de Clovis, Clotaire et Childebert.
Au milieu de cette cour pleine de débauches et de cruautés, sa mission était loin d’être facile, mais il parvint à faire progresser la chrétienneté, en utilisant sa charge pour faire construire nombre d’églises et de monastères. Il sera ensuite appelé comme évêque à Bourges.
En 543, il devint archevêque de Bourges et se mit à combattre avec énergie les hérésies infiltrées par les Barbares dans le centre de la Gaule. Comme pour continuer son action précédente, il organisa avec soin la formation des prêtres, mais demeura toujours prêt à servir de médiateur dans les nombreux conflits de sa région. C’est ainsi qu’il travailla à rétablir la paix entre les différents comtés dont il était responsable, à l’instar d’Anjou et de Poitou en guerre depuis longtemps.
Désiré fut appelé jusqu’à Cologne pour rétablir la paix entre les tribus Alémaniques prêtes à s’entr’égorger. Il termina sa vie à Bourges, le 8 mai 550 et l’évêque de Liège vint en personne lui dédier une église.
Saint Désiré, priez pour nous.